Le temps d’une marée

Que les Africains qui nous ont envahis sachent bien que les meilleures choses ont une fin, que lorsque leurs hôtes seront morts, le festin sera terminé, et qu’ils seront bien plus malheureux dans une Eurafrique qui n’était riche que de sa terre et de ses gens, que dans cette Afrique qu’ils quittent sans y penser. Car c’est cette terre que l’on dit tempérée qui a fait ses gens dans la tourmente et ce sont ces gens qui ont parfait cette terre par leur travail.

Sans cette tourmente, voyez-vous, nos lignées seraient justement restées africaines, ce que vous, comme d’autres ici même, n’avez pas bien compris. Sachez que derrière ces visages d’anges, que d’aucuns posent comme la première chose à liquider à cause d’un abominable hommes des Alpes, il y a 15 mille ans de souffrance, que seuls récompensaient la grâce d’un crépuscule flamboyant, et les sourires des nombreux enfants qui naissaient près de leur foyer.

TintagelSachez encore que sans le travail de tous, sans le ministère des rois et les métiers de leurs sujets, sans les œuvres de ceux qui prient, de ceux qui combattent et de ceux qui labourent, ce paysage aux 1000 facettes que l’on appelle Europe ne serait rien qu’une immense forêt pleine de loups et de sangliers.

Vous n’êtes pas bien sages de penser qu’il pourrait subsister une Europe sans les Européens. Même cette Eurafrique qui vous parait inéluctable, quand vous ne la dîtes pas désirable, ne durera que le temps d’une marée. Au reflux, il en restera autant que les ruines de Tintagel.

Publié le 22 avril 2013 sur FdeSouche

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4 commentaires pour Le temps d’une marée

  1. franny06 dit :

    excellent ! et tellement vrai….Le problème c’est qu’ils ne sont pas suffisamment intelligents pour comprendre.

  2. Chilbaric dit :

    Bienvenue à vous.
    La vérité est que cette « complainte indo-européenne » s’adresse plus à la sensibilité des Européens qu’à la rationalité de nos envahisseurs.

  3. Claustaire dit :

    Vous seriez encore plus pertinent en signalant que vouloir instaurer dans un pays d’accueil ou du moins de refuge le système d’intolérance religieuse sharieuse (sic), de corruption mafieuse ou de violence communautarisée qui vous aura justement fait fuir votre pays relève vraiment de pulsions suicidaires…

    • Chilbaric dit :

      L’immense majorité d’entre eux, de même que l’immense majorité d’entre nous, hélas, pensent que « le système » s’est fait comme ça, par hasard. Il dissocient absolument, contre toute réalité anthropologique, l’oeuvre et l’auteur. Ils vont « en » Europe, dans « un pays », et s’imaginent que tout cela existera encore quand il n’y aura plus d’Européens. Quant aux Européens, la plupart s’en fichent. Mais parmi les autres, ceux qui ne s’en fichent pas, la majorité sont en plein délire anthropologique qui consiste à inverser complètement le délire anthropologique propre au nazisme (le plus virulent, en l’espèce).
      Or il faut bien le répéter : ce n’est pas la culture qui fait les gens, ce sont les gens qui font la culture.
      Nul le niera d’ailleurs, que dans 30 000 ans, il y a un feed-back du milieu sur les lignées humaines qui y vivent. Mais il n’empêche que le résultat culturel est imputable aux gens qui ont subi cette épreuve d’adaptation, et que ce résultat culturel disparaîtra avec les gens qui l’on produit.

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